LE REGARD QUI TRANSFORMELa chronique du moisLe plongeon de l’humain

Commentaire

Le plongeon de l’humain — 3 commentaires

  1. Merci Robert pour cette chronique qui semble s’écrire et se vivre au coeur de la vie même, la magie opère comme à chaque fois que vous saisissez la plume, tel un photographe qui saisit sur l’instant l’émotion, vous réussissez à nous faire partager vos expériences de vie les plus intimes où effectivement les faisceaux de lumière filtrent à travers l’ombre tel un soleil dans un feuillage.

    Beaucoup de beauté se dégage de votre chronique, j’en suis touchée.

  2. MERCI ROBERT , j’ai l’impression de suivre vos investigations comme si c’était les miennes que vous écriviez,. Moi aussi j’ai eu un vécu très douloureux à Noël et j’en ressort plein de gratitude. une question : ( du mental bien évidemment !! sourire): faut il nécessairement souffrir pour s’approcher de plus en plus de cet état de Présence qui pour ma part prend de plus en plus de place dans ma vie .qu’en pensez vous ? ( sourires)

    • « Faut-il souffrir pour s’approcher de l’état de présence ? » Certainement pas, chère Monique ! Et cette question peut en suggérer une autre : faut-il s’attirer de quoi souffrir pour… ? » Et l’on peut souffrir sans même s’attirer de drame, de catastrophe ! N’est-ce pas ce que l’on fait ordinairement ? On souffre essentiellement à partir de ce que l’on pense, de ce que l’on se dit, de ce que l’on imagine. Et il ne faut rien de tout ça pour parvenir à manifester la présence.

      Or, si l’on continue de résister à ce qui est, de se laisser embarquer dans son conditionnement, si l’on reste aveugle…, il ne restera plus en effet, pour s’éveiller enfin, que… la souffrance !

      Maintenant, en s’éveillant, on peut être traversé par de vieilles douleurs, juste pour s’en libérer, et même par des douleurs collectives, mais on n’est toujours pas obligé de les transformer en souffrance. La souffrance est de la douleur mentalisée (tout ce que l’on pense et se dit).

      Voilà les quelques éléments qui me viennent dans l’instant !

      La dernière crise que j’ai traversée, la pire jamais connue, a été précédé de moments nombreux de grâce où je me libérais manifestement de très vieux schémas et il me semble que je me suis laissé submerger pendant quelques jours (surtout deux jours et demi) (en utilisant divers éléments de mon actualité). Dans le passé, quand je traversais pareilles choses, cela durait des semaines ou des mois. C’est peut-être trop tôt pour saisir des détails explicatifs de l’expérience (ce qui n’est pas indispensable), mais quelque chose semble très différent (trop tôt aussi pour l’évoquer).

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

HTML tags allowed in your comment: <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>