L’invitation libératrice (un point de vue)
(Comme je l’avais déjà fait, j’ai rédigé cette chronique sous la forme d’un dialogue imaginaire entre un lecteur en demande et « l’inspiration du moment » des réponses accessibles)
- Le Lecteur en demande – Il me semble bien comprendre mon conditionnement, sinon dans ses moindres aspects, en tous cas comme cause à la dureté de ce que je peux éprouver souvent. Je vois ma responsabilité, mes attentes et/ou projections quand elles sont en action. Je découvre mes divers positionnements, ma résistance, mon attachement, etc. J’ai reconnu plus spécifiquement mes blessures et j’ai même parfois piégé mon sentiment de séparation et la culpabilité associée… Bref, malgré toute cette compréhension, mes multiples prises de conscience, un certain mal-être continue de se faire éprouver bien trop souvent. Il est fait de dureté, oui, de froideur, de ténèbres, d’agitation… Qu’est-ce que je n’ai pas vu ? Qu’est-ce qui m’échappe ? Qu’est-ce qui est censé pouvoir encore m’aider ?
La Réponse accessible – En effet, tu pourrais ne pas avoir vu bien des choses, même s’il semble que tu en ai vues beaucoup. D’ailleurs, quoi que tu puisses « déplorer », ne sous-estimes pas l’effet heureux de tout ce que tu as vu et donc relâché. On peut même dire que tu ne sauras jamais ce dont tu t’es épargné en termes de souffrance grâce à ta « vision bienveillante ». Apprécie vraiment ta disposition à voir, à t’éveiller, elle est précieuse ! Tu poursuis un chemin qu’elle a déjà débroussaillé et sois tranquille, elle ne va pas s’arrêter là !
Certains ont du mal à voir qu’ils sont dans la réaction, ne la reconnaissent pas comme telle, ce qui seul peut suffire pour maintenir un malaise. Cependant, quand la réaction est reconnue et acceptée, donc relâchée, tout n’est pas atteint, du douloureux reste à résorber, la peine, la peur, la honte, la culpabilité… On reviendra forcément sur la culpabilité, mais disons tout de suite qu’elle reste le nœud de l’existence humaine et de ce qui fait ton propre mal-être.
La culpabilité non pardonnée ou, si tu préfères, non résorbée, explique tout le reste, tout ce que tu déplores. Elle explique aussi que tu retombes sans cesse dans la réaction, même si tu l’as déjà repérée, même si tu la connais bien. Tant qu’il y a culpabilité, il y a attente compensatrice, quête de démentis, états émotionnels et réactionnels. C’est inévitable. Cela étant dit (rappelé), il se peut fort bien que des aspects plus superficiels et néanmoins très importants doivent être pris en compte, doivent être « gérés », dissipés. Les multiples aspects du conditionnement sont interconnectés, mais il apparaît, si certains ne sont pas vus, qu’ils constituent des pierres d’achoppement.
Par exemple, voici un premier aspect inattendu, « incroyable », qui concerne tout le monde à un certain degré, mais que l’on met beaucoup de temps, sinon à reconnaître, au moins à envisager : « Tout ce que l’on a vécu jusqu’à ce jour, on n’a pas pu ni même voulu l’éviter, parce qu’il nous fallait absolument (le)… déplorer ». « On ne s’est pas donné de vivre ce que l’on se disait vouloir, parce que, par-dessus tout, il nous fallait absolument (le)… vouloir ». Ça, tu ne l’as probablement pas encore vu ! Alors, vois un bref instant si tu peux saisir cette double donnée originale et insolite, mais ne te prends pas la tête et ouvre-toi davantage à ce qui suit. (Nous consacrerons une chronique entière sur ce seul thème, sur ce qui précède).
Le point essentiel que nous allons explorer aujourd’hui concerne la simple façon d’être avec son malaise, son mal-être, son mal de vivre, d’autant plus quand il est réactivé plus violemment. Tu es mal, peut-être très mal – ici, peu importe l’occasion utilisée – et quelle est la réponse que tu y apportes, bien sûr après la réaction habituelle ? Cette dernière ne sert à rien, comme nous le rappelons souvent, mais ne pas réagir, ne pas tomber et rester dans la seule réaction, ne signifie pas qu’il n’y a pas autre chose à envisager, une ouverture possible. Parler d’acceptation est pertinent, mais cela peut ne pas suffire.
- L. – Ces seuls mots me font déjà du bien (c’en est presque drôle) et je sens l’importance de le reconnaître, de « m’y arrêter », de le recevoir. Ça fait déjà pour moi une différence, tout de suite ! En fait, j’entends : « Quand je suis mal, quand j’ai mal, qu’est-ce que j’en fais finalement ? J’ai fini par dépasser la réaction ou ce n’est plus la réaction qui domine et je suis même dans plus d’acceptation, mais quel est alors mon positionnement plus précis ou non identifié face à ce revécu émotionnel ? »
- R. – Excellent, pour les deux points ! Si l’on ne reconnaît pas les changements d’énergie, même subtils, souvent en ne s’exprimant pas, on ne favorise pas la libération ou le « recevoir ». Cela seul peut contribuer au malaise persistant. Ce n’est donc pas du tout secondaire. L’appréciation du bon, comme d’un changement heureux d’énergie, est surtout le témoignage d’un changement d’état d’esprit (le passage de l’esprit faux à l’esprit juste que nous évoquerons plus loin).D’une certaine façon, « inconsciente », on peut parfois (fonction de sa blessure) SE SAISIR du « bon » qui passe, mine de rien, dans l’ignorance que le fait de le vivre ainsi lui retire son pouvoir créateur. « C’est toujours bon À PRENDRE », pourrait-on se dire, mais ce qui est pris n’est pas reçu. La montre volée et celle reçue en cadeau, par exemple, ne sont certainement pas vécues dans la même énergie.Quant à son positionnement face au douloureux revécu (second point), voyons justement ce qui peut se passer de façon spécifique compte tenu de sa blessure principale. Que devient sa douleur quand on a cessé d’y réagir ? Il est longtemps difficile de relâcher toute réaction, mais on n’est pas toujours dans un état réactionnel fortement caractérisé. Que se passe-t-il alors ? Quel est son positionnement et en changer, qu’est-ce à dire ?
Quand « l’abandonné » reconnaît enfin que « ça ne va pas », qu’il est mal, il va être (un temps) dérouté. Il a mal (peine, solitude, impuissance) et, de surcroît, il est dérouté. Le mot peut être faible. Il est dérouté, parce que son conditionnement le laisse croire et vivre qu’il n’y a personne à qui se confier. C’est d’ailleurs pourquoi il s’est résigné et qu’ordinairement, il ne reconnaît même plus quand ça ne va pas. Il lui faut désormais découvrir qu’il a forcément la possibilité de trouver quelqu’un d’attentionné à qui s’ouvrir…
Inconsciemment et à tort, il se sent inutile et inintéressant (ce qui fonde sa culpabilité).Quand le « dévalorisé » sort de sa soumission habituelle (son attitude réactionnelle), il peut être en contact direct avec son ressenti « frustration », avec son propre « ça ne va pas », mais il risque fort d’être aussi avec sa honte « superficielle » habituelle. Il va s’exprimer tout de même, en général, mais il ne va pas choisir la « bonne personne ». Il choisit inconsciemment quelqu’un qui le conforte dans ce qu’il déplore comme en accusant avec lui l’extérieur. Il lui faut s’adresser à qui l’aime, l’apprécie sans le victimiser.
Inconsciemment et à tort, il se vit comme nul, pas à la hauteur (ce qui fonde sa culpabilité).Quand le maltraité cesse de se plaindre à la plupart de ses proches et amis, à tout le monde, il est démoralisé alors qu’il est déjà, plus que jamais, avec sa vraie douleur, avec ce qui lui fait vraiment mal et dont il ne parle jamais, dont il « ne se plaint » jamais (l’effet de ce qu’il a subi, subi parfois encore, se fait subir). Alors que se confier à ce moment-là lui ferait le plus grand bien, lui serait très utile, il n’est pas porté à le faire pour… ne pas se plaindre. Il lui reste donc à faire bienveillamment la différence entre « se plaindre » et « dire sa douleur ».
Inconsciemment et à tort, il reste positionné comme s’il était mauvais, exécrable (ce qui fonde sa culpabilité).Quand le « rejeté » cesse de se révolté, a mis de côté son indignation, il se retrouve penaud, avec son propre mal (regrets, culpabilité « superficielle »…). De peur d’être rejeté (une fois de plus), il ne se permet pas de s’exprimer naturellement, ce qui explique d’ailleurs sa tendance à ruer dans les brancards, à vivre de la colère… Il lui faut changer de posture, abandonner son orgueil, basculer avec bonté son attention du monde qu’il dénonce sur ce qui se passe en lui. Telle est sa difficulté face à sa vraie douleur.
Inconsciemment et à tort, il se croit idiot et méchant (ce qui fonde sa culpabilité).Quand le trahi en arrive à ne plus ronger son os, ni se satisfaire de son refuge mental ordinaire, il se sent submergé face à son amertume, sa tristesse, sa déception dont il ne sait que faire et, surtout, dont il a honte. Dans son conditionnement spécifique, il n’y a pas la place pour l’expression de ses états d’âme. Se croyant un problème, il a le souci constant de ne pas « déranger ». Il se laisse longtemps « déranger » et, avec douceur, il lui faut reconnaître qu’il ne se donne pas le droit d’être mal, d’avoir mal et encore moins de le faire savoir.
Inconsciemment et à tort, il « se sait » être un problème, non important (ce qui fonde sa culpabilité).Quoi qu’il en soit, quand on est mal, si l’on est mal, on est mal. On y réagit longtemps à sa manière, parce que l’on ne sait pas mieux faire, ni n’a jamais pu mieux faire. Ce qui précède pointe la difficulté en cause et l’invitation transformationnelle utile. La difficulté revient à faire un problème de son malaise. C’est un comble ! L’invitation implique deux éléments que vous pouvez observer : la simple et pleine reconnaissance de sa vraie douleur ou souvent même son expression et une qualité d’âme une certaine qualité d’âme.
Cette qualité d’âme est à la fois dans le plein accueil de ton revécu douloureux et, le cas échéant, dans l’idéal, elle est aussi en la personne à qui tu vas te confier. Peux-tu sentir, deviner cette qualité d’âme, sans même la nommer ? Il est important que tu la soupçonnes, que tu me suives en fait, car la nommer trop vite pourrait malencontreusement t’égarer, du fait des idées préconçues, de la résistance, de la tendance à tout mentaliser, autrement dit à « juger ». Tu pourrais soupçonner la qualité d’âme impliquée en relisant attentivement les cinq cas de figure ci-dessus.
Arrivé à ce stade, hors de la réaction, hors de la projection, le problème ou le douloureux est reconnu, pleinement accueilli et même partagé. Ici, il n’y a plus de lutte, plus de jugement, plus de crispation, plus de résistance. On pourrait dire que la douleur est embrassée, reçue, enveloppée d’attention. Jusque-là, on n’avait rien fait d’autre que vouloir s’en débarrasser et ça n’a manifestement pas marché. D’une façon ou d’une autre, on était resté seul avec son « drame », soit que l’on n’avait jamais vraiment pu le partager, soit simplement qu’être avec intérieurement et tranquillement n’avait jamais eu lieu.
J’en parle ici au passé, après avoir évoqué la circonstance idéale, mais ce passé prétendu est en réalité ton présent. L’expérience décrite (partage et/ou faire un avec son ressenti) est celle que tu n’as pas faite et que tu ne fais toujours pas. En attendant, tu restes séparé, coupé en grande partie de ton ressenti et de fait de la possibilité de le faire partager. Bref, tu es séparé, dans la dureté, la froideur, les ténèbres et l’agitation. Me suis-tu toujours ? Reçois-tu ce qui est dit là ?
- L. – Je comprends bien ou je devine qu’à chaque fois que je vis un problème, une contrariété, que je reste ou non dans la réaction, je fais surtout plus intensément l’expérience de la séparation, de la vraie séparation. Quand ça ne va pas trop mal, quand je ne suis pas réactivé émotionnellement, je pourrais croire vivre du lien dans des relations en fait superficielles ou j’oublie encore ma séparation en m’absorbant dans diverses activités. Je fabrique des relations et des occupations, et je me perds dans l’illusion. Tout problème que je vis vient ultimement « me rappeler » que je suis seul, que je me crois seul, que je me sens seul.
- R. – Oui, synthèse claire, et c’est le problème de tout un chacun, mais rares sont ceux qui en ont vraiment conscience. En même temps, en termes de croyances, de réactions et de projection, certains évoquent parfois cette réalité : on est toujours seul dans la vie ; il faut se démerder tout seul ; quand on est dans le pétrin, il n’y a plus personne ; c’est dans le besoin que l’on reconnaît ses amis ; tout le monde est égoïste ; personne ne m’aime ; je ne compte pour personne ; on ne peut compter sur personne ; « à chacun sa merde ! »…Alors, revenons à la « circonstance idéale » évoquée précédemment où le douloureux est enfin traité d’une façon libératrice. Nous avons noté en l’occurrence un plein accueil et une qualité d’âme, ce plein accueil étant déjà cette même qualité. Peux-tu voir qu’alors, il n’y a plus de séparation ? Ne t’est-il jamais arrivé de retrouver la paix après avoir simplement pu confier une peine, une préoccupation ? Tu n’as probablement pas observé le sentiment d’unité qui était là (à un certain degré), mais c’est pourtant bien ce qui était. Il y avait encore plus, si l’on peut dire.Dans cet accueil, la douleur est éclairée, illuminée ; il n’y a plus de ténèbres. Mais c’est aussi une ambiance de bonté, de bienveillance ; il n’y a plus de jugement. Cela s’est apaisé ; il n’y a plus d’agitation ! N’est-ce pas doux et chaleureux ? L’impression de séparation est remplacée par le sentiment d’unité. Tout cela, c’est l’amour, l’amour véritable !
Or, je sais bien que l’évocation de l’amour véritable, l’amour inconditionnel, peut faire sourire ou hausser les épaules. Que dire si l’on parle de Dieu, du Divin ? Nous ne pourrons pourtant pas y échapper ! Quand tu vivras plus régulièrement cette expérience de communion aimable et aimante, en étant sciemment conscient de la vivre, l’amour ne sera plus un concept « mièvre » ou abstrait, mais tu en connaîtras la saveur, la réalité.
Laisse-moi ajouter autre chose avant d’en revenir à ton « mal-être qui continue de se faire éprouver bien trop souvent ». Tu as toi-même évoqué les illusions dans lesquelles tu peux te perdre. N’étant pas en mesure de t’en remettre à l’amour quand « ça ne va pas », quand tu es en contact avec le plus douloureux en toi, ce qui est à l’évidence le problème, tu ne vis pas davantage l’amour quand tu es avec des intérêts compensateurs, quand tu vis des soulagements illusoires, quand tu dis que tu t’éclates, que tu prends ton pied. Il y a là du soulagement ou de la consolation, mais ce n’est pas l’amour. Et c’est parce que ce n’est pas l’amour que c’est toujours éphémère, que revient toujours aux galops l’insatisfaction, le mal-être.
Attention, je ne suis pas en train de dire que tu ne vis jamais l’amour véritable, que tu n’es jamais dans l’amour véritable ! Simplement, quand il est dévoilé, quand il est seul en cause, non seulement tu ne le remarques pas, n’en reçois pas un encouragement, mais l’ego s’en empare pour s’attribuer des mérites, pour s’attacher à des effets.
La plupart du temps, nous évoluons en tant qu’individu séparé, prioritairement mental, identifié au personnage de son conditionnement. C’est ce qui renvoie à « l’esprit faux » (l’ego) dont nous parle Un cours en miracles et qui est le secteur du jugement réactionnel. Plus on est dans le jugement, moins on est dans l’amour. L’amour est l’apanage de « l’esprit juste », du plein accueil, de la présence dévoilée ou même de la disposition détendue à choisir l’harmonie.
- L. – Peut-être est-ce que je commence à voir ce qui manque, ce qui me manque, et qui fait que je n’avance pas, que je reste confiné dans ma vieille impression de subir l’existence. Cette impression semble une fois de plus rappeler la séparation et la froideur, le manque d’amour. Il me resterait à voir, en quelque sorte, comment opérer un basculement.
- R. – Contrairement à ce que l’on croit ou à la façon dont on est positionné, on ne subit jamais rien en réalité. En fait, à partir de l’idée absurde de séparation, il est difficile de ne pas subir son existence, de ne pas l’éprouver, de ne pas y croire. L’impression de subir révèle la croyance en un pouvoir exercer par l’extérieur. Et si l’on croit que le monde exerce sur soi un pouvoir, néfaste, on « croira » aussi que le bon qui arrive est toujours dépendant de ce même pouvoir extérieur à soi.Pour procéder au « basculement » que tu appelles de tes vœux, pour qu’il y ait transformation libératrice, il te faut observer finement ce qui se passe vraiment en toi en lien aux instants de grâce. Tu as « certainement » vécu de tels instants où tu as presque soudainement basculé de la souffrance à la paix retrouvée. Même si ce fut en présence d’une « bonne âme à l’écoute », « quelque chose » s’était d’abord ou simultanément passé en toi : tu t’étais ouvert, tu avais lâché, tu t’étais disposé à recevoir, tu étais en demande vraie, en demande du cœur, tu t’en étais remis, tu t’étais abandonné, tu étais douleur et humilité, tu étais prêt… Oui, tu étais douleur, mais tu étais aussi et déjà… amour !
Une fois que tu peux reconnaître cet état d’esprit juste, étant exclu que tu ne le serais jamais, tu peux t’inviter à le manifester intérieurement encore et encore, au lieu et place du « je pensant », du « je jugeant », du « moi je sais », de l’ego. Autrement dit, tu t’en remets à l’Amour, tu laisses l’Amour œuvrer, sans interférence, sans vouloir juger de la façon, du moment juste, de quoi que ce soit. Tu permets et favorises l’absence de l’ego, de sa prétention de contrôler ton environnement et l’univers, de ses attentes et considérations folles… S’en remettre à cet Amour, c’est pour beaucoup s’en remettre au Divin, à Dieu.
Si nous ne pouvons l’appeler Dieu, nommons-le Amour, mais sachons ou découvrons enfin qu’il est bel et bien question d’un amour hors du commun, d’une puissance infinie, d’une présence infaillible, de la réalité invisible et étrangère aux limitations mentales, égoïques. Comme il s’agit de s’en remettre à Cela, de lui confier ses peines, sa peur, sa honte et sa culpabilité, que restera-t-il si l’on ne peut l’envisager ? Il restera le mal-être qui a suscité ton questionnement. Il restera la souffrance.
L’invitation à connaître, à reconnaître et à honorer l’Amour, le divin ne doit pas être entendu dans l’objectif de s’épargner la souffrance, même si la souffrance est due à l’ignorance de la « réalité supérieure ». On ne s’en remet pas à Dieu juste quand ça ne va pas, même si ce peut être un bon début, mais on y revient sans cesse. On y revient sans cesse pour vivre le « basculement » envisagé dans ta première interpellation, parce que c’est la voie de l’épanouissement, parce que c’est la clé pour être ultimement en paix… tout le temps.
Commentaire
L’invitation libératrice (un point de vue) — Aucun commentaire
HTML tags allowed in your comment: <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>