La souffrance (6/7)
Parfois, suivant l’allusion circonstancielle, le mot « souffrance » peut sembler abusif, mais indépendamment de son degré, la souffrance évoque tout état de résistance, de non-acceptation. Sans doute sommes-nous tous concernés par cette posture conditionnée, très habituelle. Ainsi, ce qu’il est bon que nous considérions, que nous reconnaissions ne dépend pas de la « gravité » ou de l’intensité de ce que nous déplorons. Du reste, quand la souffrance est bénigne, la reconnaissance de ce qui est en jeu nous épargnera son aggravation et sa perpétuation. Souffrir, c’est ne pas vivre la paix, la joie et la simplicité.
Directement déplorée, la souffrance est une activité, une activité mentale, mais une activité relativement prenante, épuisante, destructrice. La douleur est une sensation qui peut être considérée de façon très libératrice, mais elle est généralement utilisée, exploitée à des fins trompeuses. Souffrir, c’est exploiter une douleur. Souffrir, c’est encore causer de la douleur, en rajouter. On parle de la souffrance physique et de la souffrance morale, mais toute souffrance est par nature mentale. La douleur peut être émotionnelle ou physique, mais c’est ce que l’on fait de l’une comme de l’autre (ce que l’on en pense, que l’on s’en dit) que j’appelle personnellement « souffrance ».
Il ne s’agirait surtout pas de nier toute douleur, qu’elle soit physique ou morale. C’est même tout le contraire : toute douleur doit être respectée, prise en compte, en fait véritablement reconnue (sans aucune mentalisation). La souffrance est précisément un témoignage de non-accueil de la douleur, mais on peut comprendre ce non-accueil. D’ailleurs, reconnaissons-le ! Le non-accueil de sa douleur est une réaction et toute réaction doit être reconnue. La reconnaissance pure et simple est toujours libératrice.
Tout le monde voudrait ne pas souffrir, le prétend, se le laisse croire, mais c’est comme déclarer que l’on ne veut pas aller ici ou là tout en s’y rendant (sans contrainte extérieure). Tout le monde vit des moments où il oublie de souffrir, l’entourage pouvant en témoigner. Considérons ces possibilités sans rien en penser, sans avoir besoin de les expliquer. Considérons-les avec bienveillance et même avec amusement !
Dès qu’elles arrivent pour une consultation, certaines personnes me disent précipitamment ce qui ne va pas. Parfois, je leur dis : « La séance n’a pas encore commencé ». Et voici qu’elles changent instantanément de ton et parlent d’autre chose ! Pendant quelques minutes, elles lâchent la souffrance. Il m’est personnellement arrivé d’être réactivé émotionnellement juste avant de donner une consultation. La préoccupation me revient après le départ de la personne et j’ai pu au début être très surpris par cette possibilité de délaisser momentanément la préoccupation, la « souffrance ». J’ai surtout découvert que « nous ne sommes pas obligés de souffrir » !
Proportion gardée, nous sommes pris dans un état de souffrance permanent. La souffrance devient plus aiguë, plus manifeste, soit quand le déni et les stratégies d’évitement ne peuvent plus jouer leur rôle illusoire, soit quand le besoin incongru de souffrir reprend le dessus (nous y reviendrons). Et quand la souffrance devient paroxysmique, envahissante, nous sommes forcément moins disponibles pour écouter et recevoir un rappel ou une proposition à même de nous extraire des ténèbres. Je rapporte ici une petite expérience que j’ai transcrite plus ou moins en la vivant :
« Je viens de me rendre compte que je ne me sens pas vraiment bien, que je me sens plus ou moins mal. Je ne me sens pas mal au point d’être vraiment déstabilisé, mais l’expérience est déplaisante. Je me rends surtout compte que je n’y faisais pas cas, que je faisais en sorte de m’occuper d’autre chose, incluant ce qui me tient à cœur, ce qui m’inspire ordinairement. J’avais ainsi poursuivi mon occupation sans rien changer à mon état intérieur, prêt à tenter de trouver un autre palliatif. Tout à coup, j’ai vu que j’avais machinalement adopté l’option « fuite ou évitement ».
Et maintenant, que va-t-il se passer si je reste un moment avec le malaise, disons comme avec une bonne intention ? Le malaise peut être là, il est là de toute façon, et il est possible de s’y arrêter avec une bonne intention, avec bienveillance. N’est-il pas possible de traiter son malaise de façon négative, donc réactionnelle ? N’est-ce pas ce que nous faisons tout le temps ? Alors, pourquoi ne serait-il pas possible aussi de le considérer de façon positive, chaleureuse ? (Pour beaucoup, ce pourrait être une découverte fabuleuse, décisive, libératrice !)
Je me rends compte que je peux sourire au malaise, que la seule disposition à l’accueillir comme jamais cause ce sourire. J’ai nié ou j’ai tenté de nier le malaise. J’aurais pu en rajouter ou éprouver une forme d’apitoiement, mais ce qui est là, c’est un sourire, une main protectrice, comme une main posée sur un bras ou une épaule. C’est de la présence. (J’ai l’image de mon père qui pouvait certainement offrir cette présence, mais qui n’a certainement pas pu se l’offrir à lui-même. Ne l’aurais-je pas imité longtemps ?)
Il me vient que je souffre – ici et maintenant – par manque de présence, de présence aimante, d’amour rayonnant. J’évoque la réalité de l’instant et non pas un « manque historique ». La présence est forcément aimante, l’amour rayonne forcément, mais ces formules permettent de voir ce qui est ou ce qui n’est pas. Il me vient que voir le malaise avec amour, c’est tout bonnement remplacer le malaise par l’amour. Je peux avoir du mal à identifier le malaise, même simplement à le cerner, mais l’invocation de la bonté et de la douceur est toujours accessible. Ce qu’autrement je déplore ou pourrais déplorer de ne pas vivre, tout de suite, je peux me l’accorder, je peux le manifester.
Expérience de l’instant, je me rends compte que l’effet de l’invocation de l’amour est immédiat, alors que le nouveau truc utilisé pour fuir comporte une quête, l’attente d’un après désirable plus ou moins distant. Puisque je ne sais que faire, ni comment m’en sortir (quand c’est le cas), que je me rappelle simplement l’amour, la bonté et la douceur. Je peux être relativement désemparé devant la détresse de « mon enfant », mais je ne peux pas ne pas l’aimer. La gratitude m’inonde, l’émerveillement m’envahit et les deux mouillent mes yeux.
Par surcroît, je suis heureux d’avoir vu – parce que j’aime toujours voir (quoi que ce soit) – que mon malaise du moment, en fait très familier, constituait comme une preuve, une « preuve accusatrice ». Ce serait la preuve que « la vie » ne veut pas que je sois bien, que je me sente bien, ce qui revient à dire que je l’accuse de cela. (Il s’agit là d’un point fondamental sur lequel nous nous arrêterons plus loin dans ce même texte.) »
Il arrive un moment où l’on perçoit que l’on pourrait bien basculer de la souffrance à la paix, à la libération. Cet instant peut être troublant, voire très perturbant. On se rend compte alors d’un certain confort mental à déplorer une chose ou une autre, à ne pas vivre ce que l’on se dit vouloir (attendre, désirer, espérer…). Il y a là un tiraillement, un déchirement. Et c’est bon de le reconnaître pour ne pas devenir fou ! Pour ne pas devenir fous, reconnaissons bienveillamment nos vieux schémas dysfonctionnels, délirant…
Arrive aussi un moment où tout est embrassé, le positif comme le négatif, le bon comme le mauvais, parce qu’en réalité, plus rien n’est jugé, tout est égal. Le « je », le « moi je » n’est plus là et quand il l’est, il est embrassé de même. Il n’est plus un problème. Il n’y a plus de lutte ou la lutte est embrassée. La dualité est embrassée par la non-dualité, mais l’amour inconditionnel méconnaît ce jargon, méconnaît toute différence. L’amour inconditionnel est… inconditionnel ! Et, en attendant, quelle est notre expérience ? Eh bien, à travers un malaise ou un autre, c’est celle de la souffrance !
Préférons-nous être … ou préférons-nous penser … ? Nous ne faisons que penser, ce qui ne veut pas dire que c’est en réalité ce que nous préférons. Simplement, chérissons la question : « Est-ce que je préfère être ou est-ce que je préfère penser ? » Permettons-nous de rester un peu avec une question sans réponse, en fait sans pensées, sans rien en penser ! « Ne le dites pas », c’est juste commencer à être ! Dès lors que nous « regardons », que nous nous questionnons utilement et tranquillement, nous nous hissons sans le dire hors de notre conditionnement. Là, nous basculons du mode mental, réactionnel, au mode « conscience », « présence ». Connaissez ces deux modes, sachez qu’ils existent.
Préférons-nous être en paix, dans la joie, dans l’amour, ou préférons-nous penser ? Quand le penser n’est pas à notre service (travail, planification, créativité…), « penser », c’est TOUJOURS réagir et donc souffrir ou s’y préparer. Le contenu du penser ordinaire est le passé regretté ou déploré, le présent jugé et le futur rêvé ou redouté, rien d’autre. En fin de compte, ne tenons-nous pas davantage à penser qu’à juste être ? Penser, c’est vouloir et être, c’est vivre. Ainsi, « penser », c’est être malheureux ; « être », c’est manifester le bonheur. Préférons-nous être heureux ou préférons-nous être malheureux ? La réponse est pour le moins « embarrassante » si nous nous en tenons au choix inconscient qui est le nôtre du matin au soir et du soir au matin !
Nous restons inscrits dans un programme qui nous incite à faire de toute chose un problème et donc à opter pour la souffrance « ad vitam aeternam » ! Voilà encore de quoi nous choquer, éventuellement, alors que connaître ou reconnaître cette tendance tout bonnement humaine représente une « porte de sortie » à ne surtout pas négliger ! Lisez ou relisez les énoncés suivants – je les ai récemment publiés sur Facebook et Twitter, ici « enrichis ». Vérifiez s’ils n’évoqueraient pas pour vous-même, sinon d’abord chez certains de vos proches, un fonctionnement ordinaire :
• L’approche de sa véritable nature requiert notamment de dépasser le déni, la résistance et la tendance à faire de toute chose un problème.
• C’est parce que nous continuons de nous prendre pour ce que nous ne sommes pas que nous fonctionnons comme nous fonctionnons, réagissons comme nous réagissons, « souffrons » comme nous « souffrons »…
• La tendance humaine à faire un problème de toute chose est si invalidante, si communément partagée, qu’il est bon que nous la considérions suffisamment, d’un cœur ouvert, que nous nous y arrêtions vraiment. Permettez-vous de vérifier ce qu’il en est pour vous, vous n’avez rien à y perdre !
• La tendance à faire des choses un problème est si forte que l’on peut même le faire à partir d’une circonstance imaginaire ou prétendue. Faire un problème d’un rien, c’est parfois très réel !
• Puisque nous sommes enclins à faire d’une chose un problème, que nous y tenons, il faut bien que nous trouvions cette chose, que nous nous trouvions un problème ! Le fait de « s’attirer des problèmes » peut être très grossier.
• Il y a la réalité d’une circonstance problématique, bien entendu, mais il y a aussi la tendance surajoutée à en faire un problème. Reconnaissons-la !
• En général, on ne perçoit pas que l’on fait un problème de toute épreuve que l’on rencontre et que l’on a alors deux problèmes. On n’en est pas conscient. Voyez cela, conscientisez cela !
• Ne pas être conscient de nos postures dysfonctionnelles est un problème, mais ce problème-là, le seul en réalité, qui le voit, qui le reconnaît, qui nous en parle ?
• Tel qu’on l’éprouve, le vrai problème, ce qui fait mal, n’est pas la circonstance utilisée, mais ce que l’on en fait, ce que l’on en pense (le problème que l’on en fait).
• Souvent, on fait un problème d’une chose qui n’est même pas une épreuve, mais ce faisant, on s’attire… des problèmes ! Vaudrait-il mieux l’ignorer ?
• Faire un problème d’une chose, y compris objectivement problématique, c’est la compliquer inutilement et retarder la solution éventuelle.
• Faire un problème d’une chose, c’est la juger, l’interpréter ou plus précisément envisager des conséquences forcément négatives, éprouvantes.
• De temps en temps, on pourrait se demander de quelle façon on fait un problème de ce qu’il nous est donné de vivre.
• Faire un problème de quoi que ce soit, c’est surtout projeter son conditionnement sur des circonstances utilisées à cette seule fin. Elles jouent le rôle du bouc-émissaire !
• Faire des choses un problème a notamment pour effet de s’attirer des problèmes et c’est pourquoi il est fondamental de reconnaître cette tendance.
• Il semble évident qu’il est plus facile de résoudre un problème dont on ne fait pas un problème, et nous avons sûrement dans notre entourage des gens qui nous le montrent de belle manière.
• Sinon vous-même, n’avez-vous jamais vu quelqu’un prendre soin d’une circonstance problématique de façon calme et efficace ? Il ne fait là pas un problème du problème dont il s’occupe !
• Dans le monde de la forme et donc de l’impermanence, il est impossible de ne pas croiser des obstacles, mais il est tout à fait possible de ne pas en faire un problème.
• Moins on fait un problème de tout obstacle rencontré, moins on rencontre d’obstacles !
• Faire un problème d’un problème est une définition de la souffrance, la souffrance étant de la douleur mentalisée.
• Envisager de ne plus faire un problème d’un problème, c’est s’ouvrir à la possibilité d’avoir de moins en moins de problèmes.
• Et s’il y avait quelque « bénéfice » à faire d’une chose un problème, donc à avoir un problème, autrement dit à « souffrir », quel serait-il ?
Nous avons tous à composer avec une forme de souffrance, même si nous l’ignorons, et quand nous la « considérons » ou voulons en témoigner, nous lui attribuons toujours de fausses causes. En restant identifié au personnage de notre conditionnement, d’une vieille histoire, d’une « légende », nous ne pouvons que souffrir, d’une manière ou d’une autre, mais c’est alors souffrir pour tenter de satisfaire des intentions cachées, obscures, inconscientes. Nous avons « intérêt » à souffrir, bien sûr du seul point de vue de l’ego ou, si vous préférez, du fait de notre conditionnement dont le « moi séparé » s’érige en fidèle représentant. Et la souffrance donne chair à l’impression de ce « moi séparé », confirme son existence, sa validité.
En fait, il est souvent très clair qu’à travers notre souffrance, nous racontons une histoire, disons beaucoup de choses ou une chose très spécifique. Pour l’essentiel, il s’agit de jugements, souvent d’accusations très nettes. Alors, détendons-nous et mettons-nous à l’écoute de notre souffrance. Si elle devait s’exprimer, que pourrait-elle affirmer, sachant qu’elle se ferait notre porte-parole ? Repérez bien l’aspect accusateur des propos rapportés. Ici, on peut laisser la souffrance s’exprimer en toute liberté, dire ce que nous ne dirions jamais aussi clairement ! Les autoaccusations cachent des accusations que l’on ne se serait pas permises.
• C’est de ma faute ! Vous voyez bien que je suis inutile, que je suis bon à rien ! Rien n’est possible. Laissez tomber !
• Je dois me débrouiller tout seul, prendre mon mal en patience ; n’essayez même pas de m’aider ! De toute façon, je ne vous intéresse pas !
• Laissez-moi faire ce que je veux, il faut absolument que je… ! Elle, lui ne mérite vraiment pas d’avoir ce qu’elle (il) a, ce qu’elle (il) vit… C’est à moi que revient…
• Je viens de vivre l’enfer, il faut que je te raconte. Non, moi d’abord ! Après mon tour, c’est encore mon tour, ne me demande rien !
• Vous ne pouvez pas me laisser dans cet état : faites ce que je veux, ce que je vous dis, ce que je vous demande ! Le monde est injuste. Tu es injuste !
• Regarde ce que tu m’as fait, ce qu’ils m’ont fait, ce qui m’arrive ! Tu ne fais même pas attention à moi ! Tu es dégueulasse !
• Tu vois, je n’ai vraiment pas de chance, je te l’avais dit ! Je vais tout casser.
• Écoutez-moi, j’ai la solution : « il faut les abattre, rétablir la peine de mort » ! C’est absolument scandaleux !
• Je suis maudit (= on me maudit) ! Mais regarde, j’ai toutes les preuves ! C’est de la folie pure !
• Décidément, je ne peux pas être bien, content ; je n’en ai pas le droit, on ne m’en donne pas le droit (l’accès) !
Ces exemples peuvent être ou sembler caricaturés, mais des expressions en témoignent pourtant de façon très claire et directe : « Il me rend malade ; elle m’empêche de dormir ; ils m’ont pourri le week-end ; tu me ruines la santé ! Tu m’empoisonnes la vie ! Vous me ferez mourir… » Or, selon le motif de souffrance, incriminer le temps, l’économie, les virus, l’hérédité ou tant d’autres choses, ce n’est pas faire mieux : c’est toujours souffrir/accuser, souffrir pour accuser… Et l’on souffre aussi pour se punir soi-même, pour s’invalider, se compliquer l’existence…
En effet, en témoignage d’un sentiment irrationnel de culpabilité, la souffrance peut être une autopunition, censée permettre une sorte de rachat. On souffre en silence, s’en plaint peu, juste assez pour montrer combien on est courageux, dans l’acceptation. Par ailleurs, en souffrant suffisamment, on peut s’épargner des sollicitations, justifier son indisponibilité, obtenir en revanche de l’attention.
• Il n’y a qu’un « risque » à se permettre de sentir la cause plus profonde et plus réelle de notre souffrance, celui de souffrir de moins en moins. Et « prendre ce risque », c’est se faire un cadeau, c’est manifester la paix et l’amour que nous sommes.
• Il est libérateur d’observer, indépendamment de notre « blessure principale », que les mêmes schémas ancestraux sous-tendent notre disposition à la souffrance : autoflagellation, jugement, condamnation, jubilation.
« Rien, strictement rien n’est grave, n’est sérieux, n’a la moindre importance, quoi que nous ayons vécu ou que nous vivions. » Peut-être cette affirmation vous heurtera-t-elle ou ne la comprendrez-vous simplement pas. Alors, entendez ceci : plus nous reconnaissons ce que nous avons nié, évité ou même ignoré, nous libérant surtout au passage de ce pour quoi nous nous prenons, mieux nous pouvons faire nôtre l’affirmation « audacieuse » qui débute ce paragraphe. En attendant, au besoin et au mieux, vous pouvez y goûter, l’envisager, mais n’en faites surtout pas une croyance, ne l’utilisez pas pour étayer l’une ou l’autre de vos croyances. Ne prenez rien qui ne vous invite pas à une expérience, à une reconnaissance ! Recevez ce qui vous aide, ce qui vous ouvre, et appréciez-le !
• Renoncez à accuser le monde et à vous accuser vous-même, autrement dit à souffrir.
• « Nous ne sommes jamais contrariés (dans la souffrance) pour la raison à laquelle nous pensons », nous dit Un cours en miracles, et observons que cette raison prétendue est toujours une accusation.
• Que nous l’appelions conflit, maladie ou insatisfaction, toute forme de souffrance témoigne de honte, de culpabilité et/ou de ressentiment qui croupissent en nous.
(À suivre)
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