Il doit y avoir autre chose (suite)
Le thème abordé dans la chronique précédente m’est apparu si essentiel que je n’hésite pas à y revenir, ni même à me répéter un peu au besoin. Et si vous lisez ou relisez les deux chroniques attentivement, peut-être découvrirez-vous que votre lecture n’aura pas été superflue. L’essentiel mérite une attention particulière, une attention prolongée ou renouvelée. Recevez et appréciez ce qui peut vous interpeller utilement !
« Il doit y avoir autre chose », disions-nous le mois dernier. Il serait dommage que nous ne puissions pas faire nôtre cette affirmation, parce que « l’autre chose », délectable et épanouissante, ne coûte rien, n’impose rien, n’implique aucun effort en réalité. Et cet autre chose est disponible tout le temps, accessible à tout le monde. Elle ne nécessite aucun « niveau intellectuel », aucun mérite, ; elle est sans prérequis. Certes, elle dépend d’un choix, si l’on peut dire, d’une disposition intérieure nouvelle ou sinon enfin reconnue. Il ne s’agit pas du vouloir ordinaire, réactionnel ou compensateur, mais d’une vraie « bonne volonté ». Notons que « bonne volonté » est l’étymologie du mot « bienveillance ». Là, on est loin du vouloir !
Peut-être vivez-vous votre existence sans même savoir qu’elle est conditionnée, en la déplorant d’une manière ou d’une autre, positionné cependant un peu comme s’il n’était même pas question qu’elle puisse être autre que ce qu’elle est. Et vous êtes alors loin de savoir que ce seul positionnement contribue beaucoup à maintenir en l’état votre réalité, voire parfois à l’empirer. Nous fabriquons notre réalité à partir de ce que nous croyons, de ce que nous craignons, ce qui veut dire au passage que nous sommes très puissants ! Or, puisque nous sommes conditionnés, nous pouvons aussi nous déconditionner, nous avons aussi ce pouvoir-là. Nous méconnaissons notre pouvoir réel, tout en l’utilisant d’instant en instant contre nous-mêmes.
Je peux vous dire que l’autre chose est l’amour, ce qui est vrai fondamentalement, mais il est peu probable que beaucoup d’entre nous soient d’emblée touchés par une telle formulation, au point de vivre un basculement qui permette d’y goûter, de le vérifier. Alors, tentons d’y parvenir en empruntant quelques détours déjà lumineux. Voulez-vous bien m’accompagner, venir avec moi ? Que risquez-vous ? Le risque est qu’il ne se passe rien pour vous ou, au contraire, que vous vous sentiez tout à coup bien, voire divinement bien. Et s’il ne s’agissait que de faire juste une petite différence heureuse, cela ne mériterait-il pas de vous y prêter un petit moment ?
Nous allons tout de suite considérer, pour dire les choses simplement, un moment où « ça ne va pas ». Je ne vais certainement pas proposer de nier les choses, « sachant » d’ailleurs que nous sommes déjà dans le déni la plupart du temps. Je sais aussi que le « ça ne va pas » est parfois peu dire, mais si l’on vit le « pire », ça ne va donc pas ! Or, quand « ça ne va pas », reconnaissez les deux ingrédients toujours présents : une circonstance déplorée, quelle qu’elle soit, et une façon d’être positionné face à cette situation, ce que j’appelle la « réaction ». Disons que la réaction est la réponse hostile ou négative à ce qui se passe. Elle est, non seulement négative, mais toujours contreproductive, TOUJOURS !
Et en l’occurrence, il se passe là encore deux choses : la circonstance (conflit, événement, santé, problème…), le plus apparent, et le douloureux en soi alors touché et sur lequel on ne s’arrête pas, que l’on peut même ignorer. La réaction sert l’ignorance du douloureux, lequel n’a d’ailleurs rien à voir avec la circonstance, mais on va laisser ça de côté, parce que l’on peut bien ne pas y croire. En consultation, quelques minutes suffisent pour s’en rendre compte, sans avoir alors besoin d’y croire…
S’agissant de nos intérêts compensateurs, du vouloir plus ou moins obsédant, et de nos attitudes réactionnelles, passives ou véhémentes, j’ai coutume de dire qu’il n’y a rien à faire pour en changer. Ce que je veux dire par là, c’est surtout qu’il serait même vain de le vouloir. Pour encore le dire mieux, il ne s’agit pas de s’imposer un « il faut » ou un « il ne faut pas, il ne faut plus ». Un changement finit bien par avoir lieu, mais il est alors un effet, celui d’avoir reconnu le douloureux en soi, de s’en être ainsi libéré. La vraie reconnaissance est toujours une transformation ou une libération.
Un peu d’observation pourrait nous montrer que nous sommes déjà bourrés de « il faut » et de « il ne faut pas ». La même observation confirmerait qu’aucun d’entre eux n’a jamais fait preuve d’efficacité, de libération. Nous n’allons donc pas en rajouter. Certes, pour lire le contenu d’une lettre, il faut bien l’ouvrir, mais pour être heureux, ce n’est pas quelque chose qu’il faut. En revanche, c’est quelque chose que l’on peut. D’ailleurs, reconnaissez la différence d’énergie que contiennent ces deux affirmations éventuelles : « il faut que je sois heureux », « je peux être heureux ».
D’ailleurs, même pour votre lettre, s’il est vrai qu’il vous faut l’ouvrir pour la lire, il n’est pas dit pour autant qu’il vous faut la lire. Or, puisque c’est votre lettre, vous pouvez le faire, en effet ! Et je rappelle que nos « il faut » éprouvants ordinaires sont essentiellement des croyances. Quant à « l’autre chose » qui peut se substituer à notre fonctionnement compensateur et réactionnel, c’est précisément une possibilité, une possibilité que nous méconnaissons longtemps, à laquelle nous pouvons aussi résister. Ne pas y croire, c’est souvent y résister.
« Désolé, j’ai failli oublier que ça n’allait pas ! » Ça ne va donc pas, mais au besoin, sachez d’abord que cela n’est pas en soi un problème car en effet, pour certains, être mal représente un problème très particulier en ce sens qu’ils croient, consciemment ou inconsciemment, qu’ils n’ont pas le droit d’être mal, d’être en peine ou d’avoir besoin d’aide. Ce peut ne pas être votre cas, mais peut-être avez-vous déjà connu des gens avec cette difficulté-là, donc un problème de plus, un problème surajouté. Et du reste, il est à savoir que notre souffrance est toujours ce qui est ajouté à une douleur en nous, non considérée et qui ne demande rien d’autre qu’à être libérée. Face à toute contrariété, un rajout indiscutable et systématique est la réaction.
Prenons un simple exemple : vous êtes confronté à une circonstance problématique et voici que vous vous énervez ! L’énervement est un rajout. Mais vous pouvez ne pas vous arrêter là, avoir honte ensuite ou vous sentir coupable de vous être énervé (autre rajout). Bien sûr, pour d’autres, être mal peut plutôt être comme une revendication, parce que nous ne sommes pas tous conditionnés de la même façon. Aucun conditionnement n’est pire ni mieux qu’un autre, seule l’intensité de l’identification avec notre conditionnement nous pénalise en proportion.
Il est assez facile de vérifier ce dernier point. Face à une même circonstance « problématique », notez que vos amis, vos collègues, les membres de votre famille ne réagissent pas tous de la même façon. La « crise sanitaire » actuelle suscite de la peur, n’est-ce pas ? Alors, cette peur est-elle la même pour tout un chacun ? Je suis presque sûr que vous pourriez connaître des gens qui ont beaucoup plus peur que vous et d’autres bien moins. Pour expliquer cette différence incontestable, on ne trouvera rien d’autre que ce qui se rejoue en chacun, rien d’autre que son conditionnement… Et personne n’est à juger, n’est à critiquer. Si une circonstance ne suscite aucune peur en moi, à l’inverse de vous, il n’est pas assuré qu’une autre ne me mette pas en panique, là où vous-même allez rester stoïque !
En fait, pour votre « ça ne va pas », nous pourrions en consultation privée identifier très vite ce qui se joue là pour vous, ce qui se rejoue, indiquer la blessure concernée ; vous pourriez reconnaître ce qui a (éventuellement) besoin d’être reconnu, donc libéré, avoir sans doute accès à diverses clés… Or, en dépit d’un conditionnement qui peut laisser croire au contraire, nous ne sommes jamais démunis et même ici, nous pouvons sortir de notre trousseau la clé principale. Rien ne va nous obliger à l’utiliser, mais nous pourrons difficilement nier son existence.
M’autorisez-vous à être moi aussi avec un « ça ne va pas », sinon à faire comme si ? En réalité, il est impossible pour moi dans l’instant de maintenir quelque « ça ne va pas » que ce soit, mais je « vous rassure », je sais faire aussi bien que vous pour m’attirer de quoi être mal, voire très mal. Nous utilisons un même outil : la honte et/ou la culpabilité profonde et irrationnelle que nous n’avons pas encore pardonnée, dont nous ne nous sommes pas encore libérés. Ainsi, voyez si vous pouvez me suivre dans ma réponse de l’instant au « ça ne va pas ».
« Et voilà, c’est parti, je repense à mon problème, à ce conflit, à ce truc du passé ou pour l’avenir… ! J’ai une panoplie de preuves, de jugements, plein de choses que j’imagine, mais que j’éprouve comme si elles étaient réelles. Et que l’on ne me dise surtout pas qu’elles ne le sont pas ! Bref, je suis essentiellement dans la réaction (quelle qu’elle soit), bien sûr totalement inconscient que je suis surtout et une fois de plus avec du douloureux qui « aimerait bien » être enfin reconnu et libéré. »
Or, dans cet état-là, un état de souffrance, qu’est-ce que je suis en train de dire, bien sûr indirectement, bien sûr inconsciemment ? Eh bien, c’est quelque chose comme « je veux être heureux, je veux de l’amour, je veux me sentir aimé ». C’est une étape suivante qui me permettra peut-être d’ajouter « je veux me sentir aimant ». Finalement, ce n’est peut-être pas si mal d’être inconscient de sa demande d’être aimé tant que l’on n’a pas vu que l’on n’aimait pas soi-même et que l’on se rejetait, cultivant honte et culpabilité ! Le hic, c’est que l’on se sent et se sentira toujours traité comme on se traite soi-même.
Ah, en fait, j’aspire à être en paix et dans l’amour, et je continue de croire que cela dépend de l’extérieur, que cela doit venir de l’extérieur ! C’est le fameux « je serai heureux quand… », fameux et illusoire, impossible… Est-ce que je peux apprécier de voir cela, sinon de me le rappeler ? C’est une possibilité, certainement plus sage que celle d’en faire une occasion de plus pour me taper sur la tête ! D’ailleurs, si je sais ou me rappelle également que toute épreuve n’est qu’une occasion de plus pour me montrer que je fais fausse route, que je pense trompeusement, que j’ai par exemple à substituer l’amour à la peur et à la culpabilité, je peux laisser se frayer en moi un passage à la gratitude même pour cette dernière épreuve, celle qui semble avoir causé mon « ça ne va pas ».
Oh, le bougre en moi, le personnage de mon conditionnement, ne l’entendra pas de cette oreille, mais il ne s’agit pas de compter sur lui ! Comprenons-le et regardons-le avec empathie et bienveillance ! Ce « bougre », c’est l’abandonné, le dévalorisé, le maltraité, le rejeté ou le trahi, et il est aussi en vous. Il n’a pas besoin d’être revendiqué, ni ignoré, ni surtout nié, il a besoin d’être aimé. Ce qui est aimé, sans être retenu, passe son chemin. Ce même bougre peut se manifester sous la forme du résigné, du soumis, du plaintif, du rebelle ou du bougon, et il n’en est pas moins attendrissant, toujours digne d’amour, à défaut duquel nous avons à composer avec une dégénérescence de plus en plus insupportable. Ce qui souffre, à la fois, est en manque d’amour et le repousse.
Jeune enfant, jusqu’à ma cécité (10 ans et demi), je n’avais pas pu me sentir aimé, ayant notamment à endurer l’horreur pendant trois longues années scolaires, ni aimer moi-même (prisonnier de la peur, de la terreur). Et pourtant, faisant fi de ma froideur, de mon « autisme », quatre personnes m’ont manifesté un tel amour, en circonstances différentes, qu’elles m’ont à chaque fois arraché à l’enfer intérieur, même fait vivre (dans un cas) un éveil spirituel. Je rends grâce aussi aux nombreux autres qui me feront ensuite et toujours connaître les effets de l’amour.
J’aime bien évoquer ici ma rencontre impromptue, à vingt ans, avec cet ex-gamin qui, dix ans plus tôt m’avait poché mon seul œil encore fonctionnel, ce qui me laissa aveugle. Il pleura et je lui dis : « Cette cécité est mon histoire, ma seule histoire, tu n’as rien à y voir… ! » Et, par, ailleurs, si j’ai nié en grande partie l’effet éprouvant sur moi d’avoir à côtoyer longtemps encore, même au-delà de l’enfance et de l’adolescence, l’institutrice qui fut la malheureuse initiatrice de mon enfer scolaire, s’employant factuellement et impunément à m’empêcher tout apprentissage que ce fût, je sais aussi aujourd’hui, pour une autre partie, que ma disposition (de toujours) au pardon m’a permis de m’extraire de « l’enfermement aberrant ».
Le déni n’avait pas pour autant dit son dernier mot, mais que voulez-vous, quand on est aveugle, on est aveugle ! Vous l’êtes aussi ! Or, entendez surtout ici qu’en nous, il n’y a pas que le bougre dépourvu d’amour. En nous, il y a l’amour, la disposition au pardon, sa réalité. Mais je parle de vous, de toi, de ta nature absolument bonne, aimante, généreuse, même si tu résistes encore à la reconnaître, à la laisser être, même si c’est le bougre qui reste en place, qui garde le dessus. C’est si naturel qu’on ne s’arrête pas sur les moments où ne s’exprime que l’amour.
Juste dans l’instant, que va-t-il se passer, en vous, si vous jetez sur votre « ça ne va pas » un regard bienveillant, un brin de douceur et de bonté, autre chose que de l’aigreur ou de la dureté ? Pour avoir la réponse, juste quelques secondes, peut-être à plusieurs reprises, essayez donc, essayez de vous y disposer. Rien d’autre ! Si ça crie « non » en vous ou simplement « je n’y arrive pas », veillez à ne rien en penser, à ne pas vous juger. Soyez bienveillant ! Vous n’y arrivez pas, pas tout de suite, soit ! N’y rajoutez rien, pour une fois ! Cela seul pourrait être votre gain, votre « réussite », un pas vers l’amour : plus on juge, moins on aime ; moins on juge, plus on aime…
Oui, nos peurs, croyances, réactions, bref notre conditionnement en scène, peuvent nous faire vivre des conflits, de la maladie, des privations en tous genres, mais rien ni personne ne peut JAMAIS nous priver de notre potentiel primordial, ni donc de la solution véritable à notre mal de vivre, à n’importe lequel de nos « ça va pas ». Il ne nous manque que de le savoir ou de nous le rappeler. Pour le dire de façon simple, directe ou synthétique, il s’agit du pouvoir d’aimer. Le pouvoir de l’amour est puissant et nous en avons maintes fois fait l’expérience, même si nous ne l’avons pas encore relevé.
Pour basculer dans « l’autre chose », ce qui nous fait vivre une nouvelle vie, Un cours en miracles nous propose d’arrêter de voir chez les autres de la culpabilité. On peut y résister, vouloir des explications (le cours en donne), mais on ne devrait honnêtement pas pouvoir nier qu’en soi-même d’abord tout peut changer si l’on se défait de l’intérêt à voir dehors des coupables, même si au moins on s’y dispose. Et s’y disposer réellement apporte en soi des réponses suffisamment édifiantes.
Souvent et au moins pendant un temps, il est préférable de répondre sans explications à une « auto-invitation spirituelle », à une invitation que l’on a fait sienne, parce que les explications sont demandées par l’ego, lequel recouvre seul la paix et l’amour que nous sommes. Nous pouvons en effet basculer de l’ego à l’amour, à « l’autre chose », mais il apparaît donc évident que cela se fait sans l’ego (ce qui veut, ce qui résiste, ce qui attend, ce qui croit et ne croit pas…).
« L’autre chose » est le cœur, alors que ce qui est en service ininterrompu, c’est la tête, le mental. C’est aussi ce que l’on appelle l’ego ou encore le « moi pensant », l’identification trompeuse. Essayez de vous rendre compte de la rapidité avec laquelle ce mental s’empare de tout et de rien. Il peut s’agir aussi bien d’une information lue ou entendue, d’une parole apparemment blessante, du moindre événement qui se produit que d’une pensée, d’un souvenir. Ainsi, le « grain à moudre » ne fait jamais défaut et ce qui en résulte n’est jamais du gâteau ni du bon pain. Jusqu’à nous en amuser, nous pouvons ainsi reconnaître notre mental comme n’étant ordinairement qu’un prédateur, un requin prêt à engloutir tout ce qui est à sa portée. Le mental fonctionne ainsi…
Et au lieu de rester la proie démunie du mental, de l’ego, soumis à sa dynamique, nous pouvons, sinon demeurer dans l’observation autant que possible, mais « décider délibérément » d’accorder notre attention à ce que nous savons pouvoir nous inspirer bénéfiquement, détenir des invitations que nous suivons volontiers, favoriser parfois immédiatement un état de grande sérénité, voire la paix, la joie, l’amour… Pour vous, peut-être est-ce un livre, « une chronique », un enseignement, une pratique… N’ayez pas à l’esprit vos compensations, des choses dont vous dépendez, mais ce qui vous nourrit vraiment quand vous vous « y remettez ». Avez-vous votre propre clé qui vous donne un accès plus ou moins immédiat au havre de grâce qui est la demeure véritable de tout un chacun ?
Et pour finir notre petit rendez-vous mensuel sous cette forme, en faveur d’un basculement bienvenu d’état d’esprit, je vous propose de considérer un peu, un peu plus, ce que vous recevez déjà réellement, ce que vous avez déjà reçu réellement, ce qui pourrait bien contenir du bon dans ce que l’on vous dit, vous fait, vous donne, vous montre, vous écrit… Au moins, soyez intéressé à voir cela, à le reconnaître comme jamais, peut-être à le découvrir ! Personnellement, je peux me rappeler des cadeaux de la vie, notamment à travers des paroles cordiales, dont je n’ai reconnu qu’après coup la bénédiction. Ces « cadeaux » me disaient tout le contraire de ce que je croyais, craignais, déplorais… À chaque fois, la découverte m’illuminait, m’ouvrait le cœur…
Et la « découverte » représente peut-être la clé essentielle. Vous avez probablement vécu des changements heureux soudains d’état d’esprit à travers ce que l’on appelle ou peut appeler une prise de conscience. Ce qui est véritablement reconnu est donc aussi pleinement conscientisé. Quand cette prise de conscience est libératrice, elle est donc une vraie découverte. Une vraie découverte change tout, tout de suite ! Ainsi, quand un malaise s’impose, se fait éprouver, permettez-vous de vous exprimer ou de vous questionner ainsi :
« Je m’ouvre à la possibilité de voir ce qui se cache dans ma façon de vivre ce à quoi je suis manifestement confronté. Quelle est la découverte que me réserve ce que je vis ou ce que j’éprouve en ce moment ? Qu’est-ce que j’ai d’utile à découvrir ici pour moi-même ? J’aime la seule idée de refaire une nouvelle découverte libératrice. Et je me rends compte finalement que toute autre position pourrait indiquer que je préfère rester dans mon état de souffrance ou d’insatisfaction… ».
À mesure que nous découvrons que nous sommes paix, joie et amour, nous vivons la paix, la joie et l’amour.
Ce mois écoulé, j’ai été sollicité pour une interview. L’article qui en a été fait se trouve ici :
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