LE REGARD QUI TRANSFORMELa chronique du moisUne expérience révélatrice, toutes le sont (toute leçon) !

Commentaire

Une expérience révélatrice, toutes le sont (toute leçon) ! — 2 commentaires

  1. oui Robert, c’est tout à fait vrai que face au handicap l’on peut se sentir très mal à l’aise, mais pourquoi se sentirait-on coupable ?

    petit rappel cette lettre n’est pas encore publiée sur FB

    belle journée à toi

    • D’abord, chère Béatrice, je ne sais pas si tu te réfères à l’un de mes commentaires, ni auquel (dans cette chronique ou ailleurs). Je peux toutefois apporter quelques éléments de réponse.

      S’il y a malaise, de quoi celui-ci serait-il fait sans la honte et/ou la culpabilité à un certain niveau ? On interprète le handicap à partir de son conditionnement, de ses croyances, à commencer par ses croyances autoaccusatrices (donc honte et/ou culpabilité). Ce fonctionnement est général est le handicap peut être utilisé comme n’importe quoi d’autre pour faire de la projection.

      Maintenant, si le handicap est celui d’un proche, on pourrait culpabiliser, comme s’en vouloir d’être valide ou de s’être comporté face à ce proche de telle ou telle manière.

      Pour ce qui est de ma propre expérience, je ne peux pas dire que j’ai rencontré beaucoup de gens mal à l’aise face à moi, sinon les premiers instants pour une personne qui fait ma connaissance. Dans ce cas, ce peut n’être que le manque d’expérience, lequel est dépassé très vite.

      Il a semblé que mes parents se soient cependant culpabilisés beaucoup, mais je n’ai pas connu de parents d’un enfant handicapé qui n’aient pas été concernés à un certain degré par la culpabilité. Peut-être ai-je été bien « placé » pour les aider à se libérer de cette culpabilité (quand ils l’ont bien voulu). Et d’ailleurs, y a-t-il beaucoup de parents qui ne se culpabilisent pas par rapport à leurs enfants, handicapés ou pas ?

      Pour finir, précisons qu’il ne faudrait pas confondre « malaise » avec l’empathie. Je n’exclus pas que l’on puisse se retrouver un peu mal à l’aise à se sentir en empathie, d’autant plus quand ce n’est pas habituel. N’est-on pas parfois maladroit quand on ressent de la gratitude, de l’amour et donc aussi de la compassion ? Parfois, nous sommes tordus et compliqués !

      OK pour FB, je vais y penser et pondre peut-être un petit texte d’introduction.

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