Le basculement libérateur (4/8)
Quand j’ai pris mes premières notes sur ce que j’allais appeler le « Basculement libérateur », si je l’ai fait avec l’idée d’une chronique, je n’aurais pas soupçonné que le sujet m’inspire au point d’en écrire huit. Et j’en ai perçu la pertinence au fur et à mesure.
Envisager le basculement libérateur est précieux, parce qu’il change tout, qu’il ouvre la porte sur un art de vivre auquel nous pouvons ou pourrions aspirer. Il est aussi une façon parmi d’autres de nous ouvrir à la réalité essentielle que nous négligeons ou que nous ne soupçonnons même pas.
À la façon dont je communique depuis le début (années 90), c’est-à-dire à partir de mes seules expériences, en y incluant l’inspiration qui en occasionne elle-même beaucoup, j’ai été amené à mentionner dans les trois précédents textes mon vécu prédominant depuis six mois (au moment où j’écris ces lignes). Il s’agit là de mon entraînement quotidien à la « vision sans les yeux ». Et il m’est apparu évident que j’étais comme jamais en plein basculement existentiel. Celui-ci aboutit, non pas seulement à des perceptions visuelles qui pourraient difficilement être vécues comme banales, mais encore à une vision de plus en plus fine des relations humaines (entre autres). Ces dernières sont le domaine privilégié de la confrontation directe avec ce que nous avons à libérer. Les relations sont donc très utiles, même quand elles ne sont pas faciles, même quand elles sont très éprouvantes.
Ainsi, je poursuis différemment le basculement du monde de « l’obscurité », de la rupture d’avec mon environnement physique et relationnel, au monde du potentiel insoupçonné et qui parle surtout de notre vraie nature. Quand, pour la première fois, j’ai vu par exemple tout autour de moi le sol que j’étais en train d’aspirer, la corvée ménagère s’est faite « danse », en me permettant en même temps l’expérience d’une forme d’unité. L’accès à la vision sans les yeux résulte du retrait de « voiles psychiques », de l’abandon d’une identification limitative et séparatrice.
Chaque nouvelle expérience « visuelle » semble contenir un enseignement. Je ne vais pas voir sans les yeux sans continuer de voir de mieux en mieux l’essentiel dont je sais depuis longtemps « qu’aux yeux physiques, il est invisible ». Bien entendu, je reste disposé à voir les obstacles encore dans l’ombre, les zones de résistance. Que nous soyons voyants ou aveugles, chaque obstacle que nous déplorons est la cristallisation d’un obstacle psychique à assumer, à dépasser.
Le basculement que je mentionne et que je suis en train de vivre ne concerne effectivement pas le monde des apparences. Celui qui me motive est de fait ou d’une certaine manière la confirmation tangible de la non-séparation et donc la sortie du monde psychique étriqué dans lequel nous nous maintenons prisonniers. Le basculement libérateur n’est pas petit, celui que je vis est gigantesque ! Tout le monde peut voir sans les yeux, à l’évidence, mais personne ne le peut en conservant en soi-même certains vieux positionnements limitatifs, séparateurs… L’entraînement à voir sans les yeux est sans le dire une pratique spirituelle, le décrochage des voiles poussiéreux. C’est tout au moins une façon dont on peut le vivre.
J’ai toujours vu combien les gens étaient limités, se limitaient, à partir de leur ignorance (compréhensible), mais aussi d’innombrables croyances qu’il ne leur vient pas de remettre en question. J’ai vu tout autant, bien sûr, comment ce fonctionnement me concernait moi-même et l’entraînement à la vision sans les yeux, lequel a immédiatement donné des résultats saisissants, m’informe spécifiquement de la richesse du « monde » dans lequel nous pouvons basculer et en dehors duquel, nous restons très limités ; nous nous privons et nous nous compliquons l’existence. De temps en temps, disposons-nous à vérifier quand, comment, combien nous pouvons (nous aussi) nous compliquer les choses…
Et je comprends bien que l’intérêt croissant que je porte au « basculement libérateur », sujet des chroniques en cours, est directement nourri par celui que je vis désormais, à partir de ce qui peut être nommé « l’entraînement à la vision sans les yeux ». En effet, je m’entraîne chaque jour, pour ne pas dire à chaque instant, et il s’agit bien plus ou en premier lieu d’une disposition réelle. Elle a surgi d’une information inattendue et elle n’a pas faibli.
Une caractéristique remarquable d’un basculement libérateur, véritable, est la constance, la pérennité qu’il occasionne. Je peux confier qu’un basculement remarquable s’est produit pour moi et qu’en effet, il explique en partie l’attention particulière que j’accorde en ce moment à ce sujet enthousiasmant qu’est « le basculement libérateur ». Je confirme que l’entraînement s’apparente parfois à une sorte de méditation pratique ou, tout comme mes méditations passées, qu’il m’invite à éclairer ce qui reste dans l’ombre, ce qui m’apparaît d’ailleurs très logique.
L’engagement spirituel est mal compris s’il exclut la considération de l’une ou l’autre de nos conditions de vie : un mal de tête chronique, des pannes permanentes, un partenaire une fois de plus « décevant », un deuxième enfant qui se drogue, un handicap (plus visible)… Spirituellement, tout est censé être accepté, mais accepter quoi que ce soit ne signifie pas le nier, faire comme si ça n’existait pas, faire fi du message à découvrir, lequel saute parfois aux yeux (souvent aux miens).
Par ailleurs, nous pouvons nous laisser croire que nous acceptons telle ou telle condition de vie problématique pour découvrir un beau jour qu’en réalité, ce que nous n’avons toujours pas accepté, c’est la solution ! Cela vous paraît-il invraisemblable ? Seriez-vous sûr de n’avoir jamais rencontré personne ayant refusé une solution même incontestable, la vôtre ou celle d’un tiers ? Et si le Divin vous souffle d’être sans attente, il ne vous suggère pas de résister à vos aspirations profondes, vous les soufflant de même, ni aux réponses qu’il met à votre disposition…
Si vous pensez accepter désormais une chose que vous n’acceptiez pas auparavant, trouvez depuis lors un changement relativement concret dans votre vie. Sans pouvoir relever aucun changement manifeste, votre acceptation est probablement illusoire. Ultimement, un basculement libérateur occasionne un changement de vie, une nouvelle vie, pourrait-on même dire, et l’accès soudain à une acceptation véritable est aussi un basculement libérateur. Les changements ne sont pas à attendre, ils sont juste inévitables ! Admettons tout de même qu’une intégration insuffisante retarde ou limite le changement. La non-intégration est en fait le maintien d’un positionnement psychique.
Par exemple, je vis encore des moments où il m’apparaît clairement que je n’ai pas intégré, non seulement que je suis censé voir très clairement, mais que je vois désormais comme je n’ai jamais vu depuis 60 ans, depuis que j’ai perdu la vue. Ainsi, inconsciemment, j’attends encore de VOIR le prochain chiffre, la prochaine couleur, la prochaine forme géométrique, mais en réalité, je ne m’attends pas à les voir. Percevez l’opposition (très problématique) entre « attendre une chose » et « s’attendre à vivre le contraire ». Vous éprouvez cette opposition quand vous attendez par exemple un ami en retard en vous disant : « Il va encore me poser un lapin ! » En l’attendant, vous vous attendez donc à ce qu’il ne vienne pas. Et c’est précisément (et curieusement) parce que l’on ne s’attend pas à vivre le meilleur qu’on l’attend.
Seul ce qui n’est pas attendu peut nous épanouir et notre état d’attente habituel est donc le barrage insoupçonné à l’épanouissement. On cesse d’attendre d’être heureux quand on s’est libéré de la peur de ne pas l’être. Et c’est alors que l’on peut même s’attendre à l’être, parce que l’on sait que c’est la destinée ultime de tout un chacun. Attendre quoi que ce soit, c’est avoir peur encore d’en être privé. S’attendre à quoi que ce soit, c’est possiblement savoir que cela va avoir lieu.
On peut donc s’attendre à une chose comme on l’attend, comme on la craint, quand on a fait de sa peur une croyance, une certitude. En définitive, toute attente est émotionnelle et le fait de s’attendre à être épanoui repose sur une connaissance, sur la logique ou le sensé. Quand on a fait et réglé une commande, on s’attend en toute logique à être servi ou livré. Plus on est à même d’apprécier le bon, moins on est dans l’attente. Le basculement de l’état d’attente à l’appréciation est facilité par la conscience accrue qu’une attente tente illusoirement de répondre à de la peur et que l’appréciation du bon est très attractive.
Personnellement, par exemple, je peux m’attendre à voir de mieux en mieux, en effet, puisque je vois déjà de mieux en mieux quoi qu’il en soit. Et si je ne m’y attends pas, c’est donc suspect, révélateur d’un vieux schéma à éclairer, à dissiper. Ainsi, pour intensifier cette expérience, il me faut abandonner totalement les positionnements psychiques « ne pas regarder », « ne pas avoir le droit de regarder », « ne pas troubler l’ordre des choses »… L’entraînement me fait croiser des résidus de cet acabit et m’invite à les libérer alors. Laissez de côté l’aspect insolite de mon exemple pour ne plus entendre que l’exemple et pouvoir considérer le vôtre, les vôtres.
J’ai un ami très proche qui est à la fois de sensibilité psycho-spiritualiste et un grand professionnel de la pédagogie. Il ne sait rien de la vision sans les yeux, mais à travers l’échange que nous avons eu sur les difficultés que je rencontre dans mon entraînement ou mon apprentissage, j’ai pu grandement élargir ma compréhension. Je limite de beaucoup ma progression si je maintiens mon attention sur les « erreurs » communes de lecture que je fais, jusqu’à tenir à en rendre compte ou au point même de finir par en être irrité. Si regarder m’intéresse moins que les obstacles que je vois, je continuerai d’en voir, pour satisfaire à ma déploration, et je retarderai donc la vision claire. Là, il s’agit de basculer du non-essentiel à l’essentiel, ce qui s’applique à tout un chacun, à vous aussi.
Alors, en quelque circonstance que ce soit, quand nous sommes contrariés, qu’est-ce qui retient le plus notre attention, l’essentiel ou le non-essentiel ? Reconnaissons-le, nous faisons tout le temps fi de nos ressentis réels et nous faisons toute une histoire de détails en vérité insignifiants. L’attention qui n’est pas accordée aux ressentis reste prise par le mental, par le penser, même par des pensées souvent délirantes. Ici, nous pourrions dire « alors, basculons », mais la pure et simple reconnaissance de l’un de nos dysfonctionnements (qui n’est donc pas à juger) est déjà en soi un basculement. Il en permettra d’autres.
Pour vivre pleinement un basculement libérateur, on ne peut pas maintenir en soi des positionnements psychiques tels que « faire avec », « faire en douce », « faire pitié », « faire semblant », « faire le beau », « faire pour faire » ou encore « ne pas s’occuper de soi », « ne rien donner », « ne rien dire », « ne pas laisser la place », « ne rien demander »… De la sorte, un basculement ne se produit pas, mais « ne pas pouvoir tout de suite » ne doit pas devenir ou rester « je laisse tomber », « je n’y arriverai jamais », « je ne comprends rien », « je n’ai jamais de chance », « ce n’est pas pour moi », « je suis maudit »…
L’intégration requise du possible, de notre potentiel jusque-là ignoré ne peut pas se faire en un clin d’œil, notamment parce que les vieux positionnements ne sont « jamais » lâchés instantanément, ni même en peu de temps, et d’autant moins tant qu’on les ignore ou même les revendique. Oui, tout est toujours possible, mais ne nous en demandons pas trop et laissons-nous le temps de nous sentir pleinement à l’aise avec la nouvelle voie à emprunter. Il s’agit désormais de vivre sans les effets fâcheux de notre blessure principale, de nos vieilles blessures.
Ils ont vécu un incroyable basculement, l’abandonné quand il demande « aide-moi », le dévalorisé quand il dit « non, stop ou arrête ! », le maltraité quand il confie « oui », le rejeté quand il se montre d’accord et le trahi quand il prend les devants. Dans leur vécu infantile, le dévalorisé aurait tout le temps été en situation de dire « stop » et le trahi de prendre des initiatives, mais le premier était soumis et le second ne voulait pas poser problème. Dans leur propre vécu infantile, l’abandonné, le maltraité et le rejeté n’ont pas été en situation de dire, respectivement, « aide-moi », « oui » ou « d’accord », mais la vie leur offre sans cesse de quoi les exprimer désormais.
Parce que nous ne nous invitons pas au basculement possible et nécessaire, au moins à cause de l’ignorance, à cause de notre fermeture au nouveau, nous continuons de déplorer les mêmes histoires qui se répètent ou une même circonstance éprouvante qui n’en finit « jamais ». Or, qu’il s’agisse des histoires à répétitions ou des épreuves pérennes, dans l’attente du basculement libérateur, nous pouvons réaliser que c’est d’abord et surtout notre mode de penser qui provoque la répétition en boucle ou la chronicité endurée.
Ayez à l’esprit l’une ou l’autre de ces contrariétés qui sans cesse vous tombent dessus ou une circonstance pénible qui semble sans fin. Vous est-il difficile de voir et d’admettre le lien étroit entre ce que vous déplorez ponctuellement et ce qui constitue votre penser ordinaire ? C’est bien d’abord un même penser qui est maintenu, répété et pérennisé. Si vous êtes suffisamment attentif et honnête envers vous-même, vous découvrirez que vous n’avez jamais rien eu à déplorer qui soit complètement en décalage avec vos pensées habituelles ou votre état d’esprit général. Arrêtez-vous un petit instant sur ce fait, c’est très édifiant !
Notre penser ordinaire, la plupart du temps inutile, véhicule aussi d’énormes contradictions. Ainsi, voir tout à coup des liens entre diverses choses peut représenter ou provoquer un basculement libérateur. Par exemple, il y a un lien très étroit et même « amusant » entre notre façon personnelle de vouloir quoi que ce soit et notre croyance autoaccusatrice relativement inconsciente. Selon notre blessure, notre façon de vouloir tente, ou bien de démentir ce que nous croyons à notre sujet, à tort, ou bien traduit directement un compte à régler. En considérant cela de près, en effet, un basculement pourrait bien se produire ! Soyez attentif à ce qui suit :
- Alors qu’il cultive éternellement un même désir, l’abandonné se vit comme indésirable.
- Alors qu’il passe sans cesse d’une envie à l’autre, le dévalorisé se croit non enviable.
- En exigeant une chose ou une autre, le maltraité cherche à mettre à bas l’injustice.
- Toujours dans la revendication, le rejeté veut garder ou prendre le contrôle.
- Alors qu’il est animé par l’espoir et même le fantasme, le trahi se vit en honteux (désespérant, « non fantasmable »).
Dans le passé et comme tant d’autres, je déplorais des circonstances dont je ne parvenais pas à voir la fin, malgré de nombreuses prises de conscience au fil du temps : d’abord trois années infernales auprès d’une institutrice notoirement maltraitante, ensuite cinq ans d’internat, huit ans de cohabitation pesante, quelques relations prolongées sans partage… Il m’aura fallu des décennies pour initier là encore un basculement, passer de la croyance invisible « je suis un problème » au fait d’admettre que, dans toutes ces situations, un « problème » ou de la dysharmonie se manifestait à l’extérieur. En fait, le problème qui est toujours en nous, quoi qu’il en soit, peut cependant être notre déni de la façon dont nous sommes traités. Encore et toujours en soi-même, le problème est donc ici le déni.
C’est donc (personnellement) l’indifférence et la dysharmonie que je ne voulais pas voir, que je ne pouvais pas voir ! Et il s’agit du déni que nous pouvons aussi appeler « aveuglement », lequel renvoie à mon propre vécu de façon limpide. En tant que bébé et petit enfant, on ne peut pas voir que l’indifférence qui nous est réservée, par exemple, est due, non pas à ce qui peut devenir notre conclusion (la mienne) « je suis un problème », mais aux limites singulières de notre entourage. Comprenez qu’il s’agit ici de reconnaître un schéma psychique possible et non pas d’incriminer l’extérieur, sachant d’ailleurs que nous ne pouvons strictement rien vivre qui ne soit au programme de notre âme.
Et s’agissant des comportements des autres, reconnaissons notamment que nous ne pouvons jamais être sûrs de ce que nous en pensons, de ce qui se joue pour eux. Comme nous, ils font avec leur propre conditionnement et encore comme nous, à leur manière, ils peuvent empirer les choses à leur encontre. Ils ont plus besoin de notre empathie que de nos projections et autres jugements à l’emporte-pièce.
Pour en finir avec mon exemple personnel, je précise que j’avais plus tôt commencé à libérer la charge émotionnelle impliquée en VOYANT ce que je voulais, ce que j’attendais, ce que je craignais donc de ne toujours pas vivre, en VOYANT l’intérêt que je portais à accumuler les preuves des traitements outranciers, en VOYANT finalement que le déploré n’était rien d’autre que l’effet d’un état d’esprit malencontreux… Ce VOIR a précédé et occasionné un basculement. Quand nous « regardons », nous voyons, nous sommes « informés ».
Au passage, vérifions ce que nous faisons des informations que nous recevons, d’autant plus quand elles s’avèrent très pertinentes. Une information qui ne suscite pas une action juste, ou bien est stérile, ou bien n’est simplement pas reçue. Il est vrai que les informations fausses ou stériles sont légion et qu’en général, les informations pertinentes ne sont pas prises en considération. De surcroît, un grand nombre des actions qui surgissent de toute information reçue ne sont que des réactions dont les effets seront toujours à déplorer. Et quand une information sur quoi que ce soit sort complètement du cadre de références de celui qui la rencontre, elle risque fort de ne pas être entendue, de ne pas être reçue par ce dernier.
Sans un basculement approprié, il est des informations que nous ne recevrons jamais, qu’elles arrivent ou non à nos yeux ou nos oreilles. La peur et la culpabilité irrationnelle forment des bouchons très hermétiques. La sensibilité à certaines informations peut dépendre notamment et par exemple du basculement du « je sais tout » ou du « puisque tout le monde le dit ! » au « je ne sais rien » tout à fait bien vécu. Indéniablement, nous avons besoin du basculement de notre état d’endormissement à la claire conscience sans mots ou à l’espace intérieur tranquille, silencieux, toujours inspirant.
« Le « meilleur » ou la paix, la joie et l’amour sont à portée de notre cœur. » Que faisons-nous de cette autre information-là, de cette connaissance ? Nous la rappeler le plus souvent possible serait déjà un acte remarquable. Il s’agit au besoin, non pas d’y croire, mais de cesser de ne pas y croire. L’abandon du croire, positif ou négatif, favorise le basculement de la tête au cœur. Une disposition heureuse guide toujours nos pas. Pour vivre le plein épanouissement, nous avons, non pas à le mériter, mais à nous y disposer. (À suivre)
Commentaire
Le basculement libérateur (4/8) — Aucun commentaire
HTML tags allowed in your comment: <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>